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Les voitures partagées menacées par le Covid-19

On ne vous a pas trop bassiné avec le Covid-19 ces temps-ci comme nombre de nos confrères. Nous l’avions évoqué lors du salon virtuel de l’automobile de Genève, au début du mois. Nous l’avions aussi évoqué lors de notre article, au ton humoristique, sur les activités à faire pendant le confinement, liés à l’automobile. Aujourd’hui toutefois, il faut en reparler car cela a eu une conséquence inattendue sur le monde automobile. Les véhicules partagés seront bientôt interdits dans les grandes agglomérations !

Disparition des voitures d’autopartage pour des raisons sanitaires

Les voitures partagées sont donc menacées par cette crise sanitaire sans précédent. Pour rappel, la crise du coronavirus a remis en place les gestes barrières contre les virus et microbes. Ces gestes sont parmi les plus simples : rester au maximum chez soi, se laver les mains, porter des gants quand nécessaire et éviter les grandes accolades et autres poignées de main. Afin d’aller plus loin, le conseil de la Haute Autorité de Santé (HAS) a décrété qu’à la fin du confinement, l’utilisation des voitures partagées serait à limiter, voire à supprimer !

En effet, rien de mieux que l’intérieur d’une voiture pour toucher à tout avec ses mains. Les poussières, généralement en nombre dans les voitures partagées sont également propices aux éternuements, d’après la HAS. Afin de limiter la propagation d’autres virus ou microbes, il est donc conseillé, dans un premier temps, de faire désinfecter entièrement les voitures à 100 % tous les 2 utilisateurs.

Mais là où les recommandations de l’HAS sont plus impressionnantes, c’est à propos de la suppression du service. Il est en effet vivement conseillé « de palier à ces nids à microbes dont le flux de déplacement est complètement aléatoire, et mettrait ainsi en danger la vie de plusieurs dizaines de millions de personnes chaque année dans les grandes agglomérations ». Hong Kong et New York ont d’ores et déjà annulé leur programme de partage de véhicules urbains. La maire de Paris, Anne Hidalgo, a d’ailleurs très vivement rebondit sur le sujet dans un tweet sans équivoque. « Je prends les recommandations très au sérieux et annule, dès le mois de mai, l’ensemble des contrats d’autopartage ». Les maires de Nice et Bordeaux lui ont très vite enchainé le pas.

Certains scientifiques demandent des mesures plus fortes

Certains scientifiques approuvent cette idée pour d’autres raisons que le Covid 19. En effet, certains éminents professeurs pointent du doigt le fait qu’une grande partie des véhicules partagés soient électriques. Ils y voient un avantage non négligeable à les supprimer. « Aujourd’hui, le bilan carbone des véhicules électriques est catastrophique. Cela ne pollue pas lorsqu’elles sont dans leur phase de roulage. Pour autant, l’extraction des minerais et le bilan de la confection des batteries est une vraie plaie. Nous ne faisons qu’empirer la pollution planétaire, en déplaçant le problème. » s’insurge un professeur de l’université de Lyon, John O’Fish.

Nous le voyons donc, les déjà peu courantes voitures éléctriques d’autopartage actuelles que sont Citiz et Free2move devraient vite rejoindre les anciennes Autolib. La mairie de Paris indique dans un court communiqué ce mercredi 1er avril : « Nous supprimons les bornes de recharges électriques et interdisons l’ensemble des flottes de trottinettes électriques, nuisant à la qualité de vie de l’ensemble des habitants de la planète ».

Texte et tweets : Albert John O’Fish
Cet article est une blague et ne doit en aucun cas être pris au sérieux.

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