Skip links

Essai Lexus LC 500h : Silence, ça tourne !

Un coupé hybride similaire à une œuvre d’art, vous en connaissez beaucoup ? L’année dernière, nous vous avions emmenés à bord de la Lexus LC 500 et son V8 atmosphérique particulièrement rageur. Cette fois-ci, c’est au volant de la plus civilisée, mais non moins exceptionnelle, version hybride que nous partons pour quelques kilomètres entre silence et exhibition. Essai Lexus LC 500h : Silence, ça tourne !

Sensuelle et provocante

lexus lc 500h

On ne va pas vous refaire tout le détail de la voiture, mais la Lexus LC 500, quelle soit thermique ou hybride, détonne. Son style, si particulier et tellement hors du commun sur nos routes, divise. Soit vous adorez, comme nous, soit vous détestez. Malgré tout, la GT nippone fait tourner les têtes, et il y a de quoi. Dans sa teinte Rouge Radiant et juchée sur ses jantes en alliage forgées de 21 pouces, le coupé hybride est véritablement attractif, presque envoûtant. Il n’a rien perdu du concept LC/LF de… 2012.

lexus lc 500h

On s’attarde tout particulièrement sur la vue 3/4 avant qui permet d’admirer toutes les courbes de la voiture. Elles sont nombreuses certes, mais toutes aboutissent finement au bon endroit. Les vagues sur le capot finissent dans les montant du pare-brise, les arrêtes des optiques avant disparaissent dans l’aile et même les rétroviseurs ont leur propres courbes. Tout en finesse. Seul le toit en carbone, spécificité de notre modèle en finition Sport +, contraste avec le raffinement général. Cette Lexus LC 500h aurait-elle un double visage ?

Lexus LC 500h : old school

A l’intérieur, c’est plus sobre. Si les matériaux sont nobles, le design est vraiment daté, ce qui contraste beaucoup avec l’intemporalité du style extérieur. Là encore, cette Lexus divise, et je dois dire que je ne suis pas vraiment emballé. Le cuir est (très) épais, les raccords de planche massifs et certaines pièces, comme le pommeau du levier de la boîte de vitesses, se dérobent sous mes doigts. Dommage pour une auto à 120.000 euros…

intérieur lexus lc 500h

Seul élément qui, à mon gout, contraste réellement avec la sobriété de l’intérieur et qui, par la même occasion, retranscrit le style extérieur dans l’habitacle : la poignée de porte flottante. J’ai rarement vu ça. Lexus a souhaité mettre en avant cet objet, fini dans un aluminium du plus bel effet, au cœur du panneau de porte. L’Alcantara dudit panneau de porte ainsi que des sièges accompagne et s’associe d’ailleurs à merveille avec les autres matériaux de l’habitacle.

intérieur lexus lc 500h

L’hybride, un choix en demi-teinte

Une fois au volant de cette Lexus LC 500h, les premiers tours de roues sont assez… déroutants. La maniabilité est incroyable. Les 4 roues directrices et la direction à démultiplication variable permettent de mouvoir sans aucune difficulté cette auto de 4,77 m de long et de presque 2 m de large. A basse vitesse, le silence est maitre mot. Dès qu’il le peut, le groupe motopropulseur hybride de la Lexus passe en mode électrique. Il est ainsi très plaisant de rouler au seul son de l’environnement qui nous entoure.

lexus lc 500h

Malheureusement, cela ne dure jamais bien longtemps. A moins de rester à en dessous de 20 km/h, la moindre accélération, aussi légère soit-elle, relance le 6 cylindres essence. Il devient donc très désagréable d’alterner entre électrique et thermique, et d’entendre sans cesse le moteur essence redémarrer. Un simple passage en mode Sport ou Sport + annihilera ce fonctionnel, en gardant le moteur essence allumé en permanence pour déplacer la voiture.

La bête endormie

Avec un rythme plus soutenu, la Lexus LC 500h révèle son vrai visage. Le V6 3.5L de 299 ch (359 ch en puissance combinée) dévoile toute sa puissance à 6600 tr/min pour un couple de 348 Nm à 4900 tr/min. Les chiffres, tout comme les performances, sont bien évidement moins impressionnants que la version équipée du V8 de 464 ch. Cependant, cette version assagie devient beaucoup plus utilisable au quotidien, tout en autorisant quelques plaisirs coupables de temps en temps.

lexus lc 500h

La transmission aux seules roues arrières ainsi que le différentiel à glissement limité autorisent quelques débordement du train arrière même si le rappel est quelquefois un peu brutal. Les réglages du châssis sont tels que la voiture semble indéboulonnable. Le coupé est comme posé sur un rail et il en devient jouissif d’enchainer les virages à son volant. Vite, mais sans forcer. Seule la sonorité, bien moins expressive que le V8, ne viendra entacher ces moments. Le V6 feule lors des accélérations mais la boîte de vitesses à trains épicycloïdaux le rend soit silencieux, soit excessivement bruyant. Tiens, ça rappelle le RX 450h !

Lexus LC 500h : l’excellence ?

Sans plagier Antoine et sa conclusion de la LC 500, celle de la LC 500h est tout aussi élogieuse, quoique plus mitigée. Une ligne à couper le souffle, avec un style tout en sensualité et provocation, un confort et un comportement exceptionnels contrastent vraiment avec la motorisation hybride qui est le seul vrai défaut de cette version. Commercialisée à partir de 111.990 € (121.990 € pour notre modèle d’essai), la Lexus LC 500h reste tout de même un must have, tant par son caractère exclusif, sa beauté et sa polyvalence. On préfèrera cependant la version V8, plus expressive et équilibrée, malgré un plaisir non dissimulé que je ne peux cacher avoir eu au volant de cette LC 500h. Après, une version entièrement électrique à côté de la seule V8 rendrait la gamme parfaite, à tout point de vue…

lexus lc 500h

Retrouvez ci-dessous la galerie habituelle de l’essai :

Texte et photos : Anthony
Rejoignez-nous sur FacebookInstagram et Twitter