Présenté au public il y a plus d’un an déjà, le Rafale est le modèle qui coiffe désormais la gamme Renault. N’en déplaise aux SUV-phobes, il s’agit là encore d’une silhouette surélevée au look baroudeur. Mais comme son patronyme le laisse supposer, le Renault Rafale possède quelques arguments le rendant très agile et étonnamment dynamique. Nous partons sur la route au volant de la version actuellement disponible sur le marché, en motorisation E-Tech full hybrid 200 ch. Essai Renault Rafale E-Tech full hybrid 200 ch : l’Alpine manquante ?
La tête dans les nuages
Rafale. Si ce nom vous fait immédiatement penser à l’avion de chasse de Dassault Aviation, c’est normal. Pourtant la dénomination Rafale appartient à Renault. Plus précisément à la société Caudron-Renault, regroupement du fabriquant d’avions de tourisme et de course Caudron et du constructeur automobile Renault qui rachète en 1933 le fabriquant d’avions. Le contrat est simple : Renault fournit les moteurs et Caudron s’occupe de la partie ingénierie aéronautique.

L’appellation Rafale apparait dès l’année de la fusion avec la mise en production du Caudron C.430 « Rafale », un monoplan biplace de tourisme. S’en suit la même année le Caudron C.460, version de course du C.430. Il garde par la même occasion l’appellation Rafale et la démocratisera en battant plusieurs records de vitesses de l’époque. Il devient tristement célèbre en causant la mort de l’aviatrice Hélène Boucher, détentrice de plusieurs records à son bord. Le Rafale apparait plus tard dans la culture populaire, notamment dans des bandes dessinées. Aujourd’hui le Rafale se présente comme un modèle à part entière de la gamme Renault, signe une fois de plus que le passé du constructeur inspire l’avenir.

Le style du nouveau Renault Rafale
Le Renault Rafale est au premier coup d’œil un beau bébé. Imposant visuellement, il attire l’œil avec une silhouette musclée bien différente des autres modèles de la gamme. Pourtant si l’on sort sa règle, le Renault Rafale est à quelques centimètres près identique au Renault Espace, l’autre porte étendard de Renault. Pour 4,71 m de long, 1,86 m de large et 1,61 m de haut, le Renault Rafale impose. Sa silhouette coupée le rend tout de suite agressif et on remercie les designers Renault. L’exercice déjà effectué sur l’Arkana se montre bien plus réussi sur le Rafale. La ligne de coupé étant à la mode en ce moment, le Rafale s’en fait un exemple réussi, que l’on aime ou pas.

Le Renault Rafale impose visuellement avec sa calandre 3D faite de nombreux losanges et qui change de forme et de couleur selon d’où on la regarde. Le Rafale adopte également la nouvelle signature lumineuse en pointe de flèche que l’on retrouve déjà sur les Clio, Captur, Symbioz et Scenic. La ligne fastback, comme sculpté par le vent, correspond bien au Rafale. Après son imposante calandre, le Rafale ne reste pas inaperçu grâce à sa hauteur de caisse. Les grandes jantes 20 pouces Castellet qui équipent notre modèle donnent tout de suite le ton. Le Rafale n’est pas un baroudeur mais plutôt un sportif dans l’âme.

Le reste de l’extérieur est plutôt commun mais néanmoins réussi. Les jantes diamantées citées ci-dessus s’associent bien avec les arches de roues et les bas de caisses noirs. La teinte de carrosserie Bleu Sommet est quant à elle une référence au Caudron C.460. Seule déception stylistique, la face arrière, beaucoup plus arrondie et qui ne présente aucune agressivité comme la face avant. De plus, le coffre est très haut, signe d’un seuil de chargement plus haut qu’à l’accoutumée. Mais ça nous y reviendrons plus tard.

Un intérieur haut de gamme
Une fois monté à bord, le moins que l’on puisse dire c’est que l’on n’est pas dépaysé. A quelques détails près, le poste de conduite du Renault Rafale ressemble à celui des Megane et Scenic. C’est quasiment un copié/collé des Austral et Espace déjà essayés. La première impression en montant à bord, c’est la qualité des finitions. Comme évoqué dans l’essai du Renault Espace, la qualité perçue est en hausse, et c’est tant mieux ! On retrouve des matériaux nobles à l’œil et au touché, comme par exemple de l’ardoise sur la planche de bord, de l’imitation cuir sur la console centrale ou les portes ou encore des joncs aluminium ici et là. De petits détails se cachent également dans l’habitacle, comme des surpiqures bleu-blanc-rouge, le sigle Alpine lumineux dans les dossiers de sièges ou encore une silhouette Caudron à l’arrière du toit panoramique.





L’ambiance est tout de suite à la sportivité. On est accueilli par un seuil de porte en aluminium siglé Alpine, un pédalier en aluminium, des sièges semi-baquets typés sport et un volant avec alcantara en partie inférieure. Comme chez Peugeot, le tableau de bord est orienté vers le conducteur. On retrouve comme sur les modèles précédemment cités un tableau de bord en L constitué de deux écrans. Comme lors de l’essai du Renault Austral, j’ai à nouveau été bluffé par la qualité et la réactivité du système multimédia. La qualité des écrans est spectaculaire. Les noirs sont profonds, les couleurs vibrantes et les animations graphiques très fluides. La réactivité de l’écran tactile est aussi remarquable, avec un ressenti au touché très agréable et une simplicité dans la navigation bien supérieure à ce que propose Peugeot sur le dernier 3008.

On connait déjà le reste du cockpit. On retrouve le large volant plutôt agréable à prendre en main. La légère mis à jour du système embarqué permet de naviguer encore plus facilement dans les menus et les pages du combiné d’instrumentations. Ce dernier est d’ailleurs très épuré graphiquement, ce qui fait plaisir. Il n’y a que très peu de surenchère graphique et c’est très agréable et reposant en conduite. Un affichage tête haute très simple mais néanmoins suffisant complète le tout.
Dernier point critique comme lors de tous nos derniers essais Renault, les commandes situées derrières le volant. Une fois de plus on retrouve le sélecteur de rapports de boîte, les commandes d’essuie-glace, la palette de freinage régénératif et la commande audio. Toutes ces commandes sont cachées derrière le volant, plus ou moins visibles et accessibles. Renault ne semble pas prêt de l’abandonner puisqu’elle est aussi présente sur les nouvelles Renault 4 et 5.

Une vie à bord en demi-teinte pour le Renault Rafale
Côté vie à bord, on se sent bien dans ce Renault Rafale. L’assise, bien qu’un peu ferme, est confortable et on se sent bien maintenu. L’habitacle est épuré et lumineux. Les portes offrent de larges et profonds rangements, décorés d’un très beau bleu carrosserie. La console centrale offre elle aussi de quoi y stocker une bouteille d’eau, des lunettes ou tout autre petit accessoire. Le Solarbay, toit panoramique vitré occultant, est une option de choix. Il permet d’offrir la luminosité précédemment citée, mais permet également d’occulter tout ou partie pour atténuer et obscurcir partiellement une partie de l’habitacle. Que ce soit à l’avant, à l’arrière ou entièrement, tout est personnalisable via la commande située en console de pavillon. D’une simple poussée on voit le toit s’opacifier en quelques secondes. On l’avait apprécié sur le Scenic et une nouvelle fois, nous sommes convaincus.



A l’arrière, le Renault Rafale se la joue voiture de chauffeur avec 3 places même si seulement deux sont vraiment utilisables sur les longs trajets. La place centrale laisse place à un épais accoudoir rembourré qui cache également de quoi poser et charger deux équipements électroniques ainsi que deux porte gobelets. De quoi voyager sereinement à l’arrière. Pas étonnant que le Renault Rafale soit la voiture officielle de la Présidence de la République en 2024. Cependant, il ne faudra pas être trop grand pour voyager à l’arrière du Renault Rafale. Entre l’assise haute et la ligne de toit plongeante, l’espace à bord se révèle assez limité. Heureusement le toit panoramique Solarbay permet d’atténuer cette impression d’oppression.


La crainte évoqué lors du tour extérieur du véhicule se confirme lorsque nous accédons au coffre. Le seuil de chargement est extrêmement haut. De plus, le plancher du coffre est plus bas, ce qui donne une marche d’une bonne dizaine de centimètres à franchir à chaque chargement / déchargement. Le coffre, bien que raisonnable pour ce genre de silhouette avec 528L de chargement, n’est donc pas le plus pratique à utiliser. De plus le bouton pour l’ouvrir n’est pas situé en partie inférieure comme on pourrait s’y attendre, mais plus bas, au dessus de la plaque d’immatriculation. Il faut donc se pencher bas pour ouvrir un coffre situé très haut. C’est à n’y rien comprendre. Et ce n’est vraiment pas pratique.



Au quotidien en Renault Rafale
Les premiers tours de roue sont pour le moins… mouvementés. Je m’attendais à ce que le Renault Rafale soit comme les autres Renault de la gamme, à savoir plutôt orienté vers le confort et la douceur. Et bien avec le Renault Rafale il n’en est rien. La direction est réactive, la suspension ferme et le moteur semble réagir à la moindre pression sur la pédale d’accélérateur. Serait-ce la première Renault « sportive » depuis la fin de la gamme RS ? Sportive est à prendre avec des pincettes bien sûr, quoi que.
En conduite de tous les jours, le Renault Rafale est assez polyvalent. Bien qu’imposant avec son gabarit au dessus de la moyenne, il se manie extrêmement bien grâce aux roues arrière directrices. Comme lors de mon essai de l’Austral, la sensation apportée par le système 4Control est troublante au début. On s’habitue cependant assez vite au fait de sentir l’arrière « partir » volontairement dans les virages.

En conduite urbaine, le moteur est doux et la boîte de vitesses réagit plutôt efficacement, sans à-coups. La motorisation E-Tech full hybrid 200 ch est idéale et permet de conduire une bonne partie du temps en tout électrique. Grâce aux palettes situées derrière le volant, il est possible de récupérer un maximum d’énergie au freinage afin d’optimiser sa consommation et le confort de conduite. Il est également rare d’entendre et de sentir le moteur thermique se mettre en route. En revanche c’est bien la suspension que vous sentez. Réglée très fermement, rouler sur une route mal carrossée ou avec de trop nombreux dos d’ânes vous fera passer un moment peu agréable. Le Renault Rafale est à éviter pour toutes les personnes ayant un mal de dos ainsi que les femmes enceintes, en ville du moins.

Un autre point faible, la visibilité arrière. Il faut dire que la silhouette coupé n’aide pas, de manière générale, à garantir une bonne visibilité arrière. Dans le Renault Rafale cette dernière est également diminuée par la présence de l’appui tête central qui obstrue encore davantage la lunette arrière. Enfin, l’absence d’essuie-glace arrière n’aide pas, surtout en cette météo pluvieuse de fin septembre. Si ce choix est avant tout esthétique, il n’est définitivement pas en faveur du conducteur. Hyundai, qui avait fait le même choix lors du lancement du IONIQ 5, a depuis corrigé cette erreur sur la version restylée.
Dans l’ère du temps
Pour passer sur une note plus positive, le Renault Rafale est équipé d’un système audio extrêmement efficace. Si il n’est pas au niveau du système Burmeister qui équipe les Mercedes-Benz, il n’en est pas moins très qualitatif. Signé Harman Kardon, le système audio embarque pas moins de 12 haut-parleurs pour un son enveloppant et immersif. La collaboration avec l’artiste français Jean-Michel Jarre permet également l’introduction de 5 ambiances sonores. Si cette fonction peut paraitre futile, elle est en réalité assez impressionnante tant les ambiances restituent un son réellement différent.
Si la plupart des clients ne verront pas la différence et resteront sur le choix par défaut, les audiophiles en recherche d’expérience d’écoute optimale pourront choisir entre Studio, Podcast, Immersion, Concert et Club. Chaque ambiance vous plonge dans une scène sonore spécifique. Une scène accentue tantôt les aigus, tantôt les basses, tout en ajustant la répartition dans l’habitacle pour plonger les passagers au cœur de l’écoute.

Autre point fort du Renault Rafale, les aides à la conduite. Les assistances classiques telle que le limiteur, régulateur ou régulateur adaptatif sont bien évidement de la partie. Le Renault Rafale est également équipé du régulateur adaptatif intelligent. Ce système permet d’anticiper les conditions routières comme les embouteillages ou les ronds-points pour réguler la vitesse à l’avance. Autre aide à la conduite, la conduite hybride prédictive. Cette fonctionnalité permet d’optimiser l’utilisation de la batterie grâce à l’analyse de la topographie de la route. Cela permet d’anticiper la conduite thermique, hybride ou 100% électrique et d’améliorer la consommation et l’autonomie.
Dernier point très utile en conduite, l’intégration du système et des applications Google. Inauguré il y a deux ans déjà sur la Megane E-Tech Electric, le système openR link développé en collaboration avec Google permet d’accéder directement aux principales applications comme sur son smartphone. Waze, Amazon Music, Easypark, Radioplayer ou encore L’Equipe for Renault sont directement accessibles. Plus besoin donc de connecter son smartphone pour y afficher ses applications, elles sont disponibles dans le marché d’application et peuvent être installées directement dans la voiture.
Rafale : Renault ou Alpine ?
Comme l’histoire le montre, Renault Rafale tire son nom d’un passé où agilité et performance étaient maitres mots. Il faut dire qu’en conduite dynamique, le Renault Rafale respecte bien le cahier des charges. La tenue de route est efficace et rassurant grâce au 4Control. On enchaine avec rapidité, précision et presque sans roulis les courbes à haute vitesse. A aucun moment on ne craint de perdre le contrôle ou la compréhension de ce que fait la voiture. La sensibilité du 4Control étant réglable via l’écran central, on peut choisir si l’on souhaite une direction ample et souple ou plus ferme et incisive. Le Renault Rafale s’adapte donc à tous les caractères de conduite. Le dynamisme de la motorisation E-Tech full hybrid 200 ch n’est également pas en reste.
Cependant elle montrera ses limites lors des phases soutenues avec des reprises qui ne sont pas toujours au rendez-vous. Le moteur monte dans les tours et semble être à la peine. Il est dommage de ne pas pouvoir contrer cela en passant manuellement les rapports. Les palettes situées derrière le volant servant à gérer le freinage régénératif, il n’est pas possible de forcer les rapports.

Le châssis et la tenue de route, qui semblent tout droit venir du savoir faire des ingénieurs Alpine, aspire à une motorisation plus puissante. Cela permettrait de réellement bénéficier des attributs résolument sportifs du Renault Rafale. Chose promis chose due avec la disponibilité prochainement de la version E-Tech 4×4 300 ch hybride rechargeable. Cette version sera équipée d’une transmission intégrale, d’une suspension active et d’une barre antiroulis spécifique pour une tenue de route promise encore plus précise. La finition supérieure s’appelle d’ailleurs « atelier Alpine ». Un signe que le Rafale aurait toute sa place au sein de la gamme Alpine.
En quelques chiffres
Lors de notre essai alternant entre autoroute, centre urbain et route de campagne, le Renault Rafale s’affuble d’une consommation plutôt raisonnable de 6 L/100 km. Elle est cependant bien supérieure aux 4,7 L/100 km annoncés par le constructeur. Pourtant, la « petite » la motorisation E-Tech full hybrid 200 ch bénéficie d’une assistance électrique permettant une conduite en électrique une bonne partie du temps. Le moteur thermique prend le relai surtout lors des phases à haute vitesse ou lors des reprises soutenues.

La gamme Rafale est assez simple, et c’est tant mieux. Il se configure selon trois finitions et deux motorisations. La finition la plus basse Techno est disponible uniquement avec le moteur full hybrid 200 ch. Elle s’échange à partir de 45 000 €. La finition Esprit Alpine est disponible dès 49 000 € en 200 ch. Il faudra compter au moins sur 54 500 € en motorisation 4×4 300 ch hybride rechargeable. Enfin la finition la plus haute, Atelier Alpine, coiffe la gamme à partir de 59 000 €. Notre modèle d’essai en finition Esprit Alpine s’échange contre 55 450 € une fois ajoutées les options. On retrouve la teinte bi-ton bleu sommet / toit noir (1 550 €), le système audio premium Harman Kardon (1 000 €), le toit panoramique opacifiant Solarbay (1 500 €), l’affichage tête haute (800 €) et le pack parking 360° (800 €).
Le champ libre
A l’inévitable question de la concurrence, on ne peut pas nier que le Renault Rafale se positionne dans un marché déjà bien occupé. Le SUV coupé étant à la mode, tous les constructeurs ou presque y vont de leur coup de crayon.
On pense immédiatement à Peugeot avec la 408. Très proche en dimensions, la Peugeot 408 est cependant plus typée berline que SUV. Le nouveau Peugeot 3008 quant à lui rivalise en terme de technologies embarquées et d’équipements. Il propose malgré tout un volume à bord beaucoup moins important que le Renault Rafale. Son tarif est cependant intéressant puisqu’en finition GT Hybrid 136 ch e-DCS6 il s’échange contre « seulement » 40 140 €.
Chez les allemands on retrouve le Mercedes-Benz GLC Coupé. Cependant sa tarification débute à 69 700 € en GLC 200 4MATIC Coupé AMG Line. Chez BMW on retrouve le vieillissant X4 ou le nouveau X2. Ce dernier débute à un tarif équivalent au Rafale. Cependant, la motorisation d’entrée de gamme sDrive20i 170 ch se montrera moins puissante. Enfin Audi propose le Q5 Sportback mais là encore son tarif s’envole. A partir de 70 690 € en motorisation 50 TFSI e Hybride rechargeable 299 ch.
Conclusion sur le Renault Rafale
Le Renault Rafale est sur le papier un énième SUV dans la gamme Renault. Cependant, après quelques jours à son volant, on se rend compte qu’il est plus que ça. Dessiné, pensé et développé dans un esprit de dynamisme et d’agilité, le Renault Rafale sort du lot et offre le véhicule idéal pour les clients en recherche de praticité, de style et de dynamisme. La motorisation E-Tech full hybrid 200 ch de notre modèle d’essai permet une entrée en matière efficace et plutôt économique. Le niveau de finition est en hausse et l’expérience à bord n’a jamais été aussi complète. Malgré un confort en deçà des autres modèles Renault, le Renault Rafale tire son épingle du jeu. Son agilité et son caractère qui en feraient presque une Alpine à part entière.
Il nous tarde de prendre en main la version atelier Alpine équipée de la motorisation E-Tech 4×4 300 ch hybride rechargeable. Cette dernière devrait davantage pousser le curseur vers la sportivité. Une chose que l’on avait perdue de vue chez Renault depuis bien longtemps.

Retrouvez ci-dessous la galerie photo habituelle ainsi que le tableau récapitulatif des points les plus marquants.
Les + | Les – |
Look agressif et différent des autres modèles Renault | Fermeté de la suspension en conduite de tous les jours |
Qualité des finitions, matériaux et équipements haut de gamme | Réactivité de la boîte de vitesse en conduite dynamique |
Précision, agilité et sensations de conduite |











































Texte et photos : Anthony
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